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Cliquez iciSuivi gynécologique, contraception et IVG
Selon L'article L.4151-1 du code de la santé publique précise désormais que, « l'exercice de la profession de sage-femme peut comporter également la réalisation de consultations de contraception et de suivi gynécologique de prévention, sous réserve que la sage-femme adresse la femme à un médecin en cas de situation pathologique ».
L’examen gynécologique n’est pas toujours une obligation et ne doit pas, par crainte, être un frein à une consultation médicale.
Loi du 4 mars 2002, article 11, Chapitre 1er « […] Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. ».
Suivi gynécologique
En France, le suivi gynécologique est recommandé mais non obligatoire.
Votre sage-femme vous propose un suivi adapté, qui comprend, selon votre situation :
- La réalisation de frottis cervico-utérin (dépistage des lésions pré-cancéreuses du col de l’utérus)
- Le dépistage des IST (Infection sexuellement transmissibles)
- Prévention, vaccinations
- Vos projets de grossesse
- Autres éventuelles questions
Contraception
La consultation de contraception est importante et se doit de faire le point sur votre situation. Celle-ci dans le but d’écarter les éventuels risques médicaux liés à l’utilisation d’un mode de contraception.
Passé cette étape le choix du mode de contraception ne regarde que VOUS !
Forte de ses diplômes complémentaires et de son expérience clinique, votre sage-femme réalise les activités suivantes :
- Pose/retrait de DIU (« stérilets »)
- Pose/retrait d’implant contraceptif
- 1ère pose de cape cervicale/diaphragme
- Prescription, suivi et surveillance de tous les modes de contraception
IVG
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Parce que la grossesse est avant tout un choix.
Parce que le choix de vouloir ou non poursuivre une grossesse est votre droit (en France l’interruption de grossesse est possible dans la limite du terme de 12 semaines de grossesse ou 14 semaines d’aménorrhées).
Il existe deux méthodes pour interrompre une grossesse : la méthode médicamenteuse et la méthode chirurgicale.
Depuis la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016, votre sage-femme travaille en collaboration avec un centre hospitalier de référence et peut à ce titre vous proposer une interruption médicamenteuse à domicile. La méthode médicamenteuse à son domicile n’est possible que jusqu’à 7 semaines d’absence de règles (soit 5 semaines de grossesse), et sous certaines conditions.
Dans ce cadre votre sage-femme peut réaliser l’échographie de datation de grossesse, vous informer des méthodes d’IVG, prescrire les bilans de sang nécessaire si besoin, et réaliser un certificat de 1ère demande d’IVG (la loi a supprimé le délai de réflexion de 7 jours mais l’obligation de réaliser deux consultations distinctes est maintenue).
Des rendez-vous d’urgence sont prévus pour recevoir les patientes en demande d’IVG dans les délais les plus brefs, n’hésitez pas dans ce cas à m’appeler ou m’envoyer un mail (voir coordonnées en page d’accueil).
Pour davantage de renseignement sur l’IVG, vous pouvez vous informer sur les sites du planning familial, du gouvernement, de l’ANCIC, de REVHO (voir « liens utiles ») ; attention, beaucoup d’autres sites sont en réalité destinés à vous dissuader de pratiquer une interruption de grossesse. -
En pratique, comment cela se passe-t-il :
Cette méthode d’interruption volontaire de grossesse implique la prise de deux médicaments à 48 heures d’intervalles : la mifépristone et le misoprostol. Elle est efficace dans 95 à 98 pourcent des cas ; c’est pourquoi la visite de contrôle 14j-21j après est importante et permet de vérifier l’efficacité.
Après la prise de mifépristone, il n’y a habituellement pas de réactions importantes. Vous pouvez mener vos activités normales. Vous pouvez saigner un peu. Très rarement on observe des saignements plus abondants et quelques douleurs. N’hésitez pas à prendre les anti-douleurs. Même si vous avez déjà saigné, il est important que vous preniez comme prévu, le misoprostol.
Le misoprostol est indispensable pour que l’expulsion soit complète. Vous devez impérativement prendre les comprimés de misoprostol 36 à 48 heures après la prise de mifépristone.
Prévoyez de rester chez vous, confortablement installée, avec la possibilité de téléphoner et quelqu’un pour vous tenir compagnie. Nous vous conseillons de ne pas être seule. Vous pouvez manger et boire légèrement. Un arrêt de travail peut vous être fournit. Il est recommandé de commencer les anti-douleurs avant les comprimés de misoprostol suivant les conseils de l’ordonnance.
Dans 60% des cas, l’avortement se produit rapidement dans les 4 à 6 heures qui suivent la prise de misoprostol ; dans les autres cas, il aura lieu dans les 3 jours qui suivent la prise des comprimés.
Des saignements, généralement plus abondants que des règles vont survenir. Ils sont souvent accompagnés de douleurs, comme des douleurs de règles ou plus fortes. Il peut y avoir des caillots de sang. Il est normal de saigner pendant une quinzaine de jours, parfois des pertes de sang peu abondants persistent jusqu’à la visite de contrôle.